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Relation avec les dieux! Se rapprocher d'un autre panthéon, la Ghosti et les neufs principes du Druidisme
Relation avec les dieux! Se rapprocher d'un autre panthéon, la Ghosti et les neufs principes du Druidisme.
Voici un sujet qui est important pour la pratique du druidisme, normalement nous créons un contacte fort avec une ou des divinités, à travers le rituels, les offrandes, la prière, mais aussi d'autre moyen comme la méditation. J'ai pris conscience qu'il existe aujourd'hui un druidisme reconstructionniste, qu'il faut naturellement ranger dans la catégorie des druidismes véridiques, dans le sens ou les druides ne font pas semblant d'être des druides pour le prestiges ou pour leur image. Et la mécaniques du druidisme avec ses neuf principes. C'est assez poussez et complexe, mais nous allons voir ça en détaille, je vais vous parler de ma propore pratique un peu et de la relation de ghosti avec nos divinités. Avec la communauté de druides ou je suis en activité j'ai vraiment l'impression que nous pouvons tous suivre des chemins quelque peu différents, étre des flamines romains ou des gothar nordiques, pour nos cultes de foyer et public avec des amis de la même culture païenne et être des druides ensemble car notre objectif est de nous unir de manière à rapprocher nos chemins.
J’écris ce sujet suite à un travail que j’ai fais dernièrement pour travailler avec les dieux panthéon celtique pour élargir ma culture de foyer à ce qu’elle pouvait être pour mes ancêtres qui pratiquaient et j’ai aussi une envie de me rapprocher à ce que je pratiquais à mes débuts dans le druidisme en solitaire. Et pourvoir proposé des rituels avec la culture gaélique entiérement à ma protogrove, pourquoi pas. Tout cela ce travail et s'organise.
Quand j’étais plus jeune j’avais une facilité de contacte, que j’ai toujours mais j’arrivais à créer une relation assez vite avec une divinité, il n’y a qu’avec les dieux pictes ou j’ai eu vraiment des difficultés, alors que j’avais écrit mes premiers rituels pour le Gruagach et Shoney, j’aivais écrit un rituel complet avec des prières différentes et des bardits pour Shoney. J’ai du renoncer. J’ai des liens forts avec les divinités nordiques et certaines Gaéliques. Je me rappel aussi de mes premiers rituels pour Cernunnos ils étaient très forts et c’est des rituels qui m’on marquer. Malheureusement je n’ai pas garder les écrits de ceux là.
J’ai pratiqué et les dieux nordiques ce sont imposés à moi.
En parallèle de ça j’ai croisé des gens dans le druidisme qui m’ont fait souvent l’injonction de changer de panthéon au profit des Gaulois. C’était assez compliquer voir même impossible pour moi. Mais je pense que ces personnes n’avaient pas créer eux même une telle relation, mais qu’elles utilisaient plutôt les dieux comme s’ils étaient des genres d’accessoires en faite, sans les contacter par la transe, la prière ou la méditation. Sans ressentir leur présence dans les rituels et surtout tout le travail en amont avant de faire un de nos rituels ou de nos cérémonies religieuses.
Dans le druidisme qui était pratiqué par mon arrière arrière grand-mère et dans celui que nous pratiquons dans le groupe druidique ou j’évolue la réciprocité est un élément essentiel pour parcourir le chemin de notre druidisme. Nous avons des bassins d’énergies que nous invoquons en quelque sorte, ce sont les charges ou rôles des divinités, par exemple l’inspiration pour le rituel, la divinité du foyer, (du feu), le gatekeeper (le portier qui garde les porte entre les mondes), les divinités liées aux présages de l’omen. Et il y a d’autre rôle comme celui du sky father et de la mother earth. (le père ciel et la terre mère). Ce sont des rôles ou comme j’avais dit des bassins d’énergies avec lesquelles nous travaillons et pour parvenir à faire ce travail pour nos rituels domestiques ou nos rituels publics.
De mon côté pour mes rituels domestiques je travail beaucoup avec le Hearth Keeper Way, notre base commune en quelque sorte et avec les rituels de la culture de foyer Norse, je fais des rituels de blot, et une fois par semaine ou plus j’essaye de faire un rituel ADF. Pour mes hautes journées je fais toujours un rituel avec l’orthopraxie de ADF depuis que je suis membre en 2020. En conséquence le travail ici pour changer de panthéon c’est de parvenir à travailler et à nous rapprocher de divinités qui pourrait venir nous aider pour l’ouverture des portes, pour recréer le cosmos, pour garder le feu, pour obtenir un présage et de l’inspiration. Voila ce que j’ai cherché à faire. C’est familier pour beaucoup de nos druides dans le contexte de nos rituels heureusement que j’ai eu mon mentor Jon Drum dernièrement pour lui poser des questions et obtenir un avis éclairé sur ces questions. Lui travail avec les panthéons Grecs (sa culture de foyer) mais aussi Gaélique et Hittites. Pour créer une relation avec une ou plusieurs divinités nous faisons des offrandes et des prières aux Esprits et aux Divinités afin de pouvoir construire une relation avec eux et recevoir leurs cadeaux en retour. En générale nous commençons ce travail sur plusieurs mois ou voir plusieurs années, ça demande du temps comme toute relation, que l’on souhaite durable. Et nous essayons ensuite d’avoir des contactes par la méditation, la prière en pleine conscience et si possible la transe. C’est comme ça que nous pratiquons à l’exemple de la Pythie en Grèce ou de Loddfafnir chez les scandinaves. Nous obtenons des réponses ou des signes. Il est possible quand nous avons une pratique de transe, il existe différentes méthodes ce que je pratique que j’appelle plus facilement OBE (Out of Body Experience) en Anglais ou VA (Voyage Astral) en Français, en réalité le terme technique c’est « La transe ecsomatique » mais des transes plus légère comme la transe méditative ou la transe extatique ça peut être exploré avec intérêt pour accomplir ce travail. Mais ce n’est pas obligatoire non plus, la prière et développer sont intuition par d’autre méthode afin de devenir plus réceptif c’est une très bonne façon de précéder aussi. J’ai quand même conscience aussi que mes problèmes de santé m’ont aidé dans ma pratique et que quelqu’un là haut à ouvert des portes pour moi « Trugarez dit Mamm gozh ! »
Voici une liste des formes de la transe que j’ai fais pour mes cours de clergé sur la transe pour les prêtres il y a de nombreuses formes très différentes :
- La transe cataleptique
- La transe chamanique
- La transe cognitive auto-induite
- La transe convulsive
- La transe de personnalités multiples : trouble dissociatif de l'identité
- La transe de possession
- La transe de vision
- La transe d'inspiration créative, poétique (poïétique) ou divine (théopneustie)
- La transe divinatoire, les plus célèbres étant celles de la Pythie de Delphes, ou encore de l'oracle de Nechung, l'oracle d'État du Tibet, dont Thubten Ngodup est actuellement le médium.
- La transe ecsomatique : sortie-hors-du-corps, voyage astral, Out-of-the-Body Experience (O.B.E.)
- La transe érotique
- La transe extatique (de nature mystique)
- La transe "haineuse" : transe guidée par une certaine haine, pour les kamikazes Japonais ou les berserkers Vikings.
- La transe hypnotique
- La transe méditative
- La transe médiumnique, la plus célèbre étant celle du médium spirite
- La transe néoténique (à la naissance), liée au "traumatisme de la naissance" selon Otto Rank, à la "matrice périnatale fondamentale" IV (naissance) selon Stanislav Grof
- La transe onirique (durant le rêve)
- La transe orgasmique : orgasme
- La transe psychédélique (sous l'influence de drogues hallucinogènes)
- La transe somnambulique
- La transe terminale (au seuil de la mort) : expérience de mort imminente, Near Death Experience (N.D.E.)
C’est aussi important pour l’ensemble de nos groupes et communautés ou même en famille l’idée de l’importance de créer de belles relations et probablement que ce travail influe aussi sur la façon dont nous interagissons les uns avec les autres.
Donc nous avons différentes façons de nous engager dans cette relation de Ghosti. De nombreuses façons de donner et de nombreuses façons de recevoir. Dans mon sujet ici je parle beaucoup de ce que je connais c’est pour ça que je mets la transe en avant et je vais aussi vous expliquer ce que j’ai testé en détaille. Nous pouvons par exemple offrir le Don de la Prière. Nous pouvons offrir le Don de l’Inspiration. Nous pouvons offrir le Don de l’altruisme quand nous venons en aide aux autres. Nous pouvons aider et rendre service. Il y a aussi les rituels et notre attitude dans la vie, quand nous maintenons une action juste et une relation juste avec les dieux et les esprits. Il est important de veiller à ce que les sacrifices appropriés soient faits au bon moment. Mais nous pouvons verbaliser aussi quand nous avons une difficulté ou qu’un rituel ne peut être fait dans les temps, il est important de faire nos prières et dévotions même sous la forme la plus simple possible, la vie quotidienne avec le travail ou la maladie si nous sommes hospitalisés ou si un proche est malade par exemple, nous empêche de faire certains rituels ou d’approfondir certains savoirs. Les dieux savent ça et les esprits aussi bien sur. Vous ne serez pas foudroyer sur place si vous oublier de réalisé un rituel pour une date importante, bien évidemment. Mais dans ce cas une offrande supplémentaire peut être offerte à la cérémonie suivante. C’est l’idée d’avoir une action juste ici qui prime.
C’est important dans le chemin qui est le mien, le notre, la vision des indo-européens, c’est vrai que c’est différent d’un druidisme qui considère les dieux comme de simple énergie, sans créer de relation avec eux. Et dans ce cas on les invoque mais rien ne nous garanties qu’ils viennent. Mais c’est une façon de pratiquer le druidisme qui existe et doit être respecter aussi, ça vient du moyen âge avec le travail sur l’alchimie ou l’héritage de la vision romana des romains probablement aussi.
C’est pourquoi j’ai fais un travail pour me rapprocher de certains dieux, en particulier Manannan MacLir et certains autres dieux celtes. J’ai eu de très bons résultats avec Manannan MacLir. Hors depuis quelque année j’avais pris l’habitude de faire mes OBE accompagné souvent avec Freya ou Thor, parce qu’il y a 8 ou 9 ans j’avais fait de mauvaises rencontres dans ces états de consciences et d’être. Du coup j’ai du apprendre à contourner quelque peut parce que je devais faire ce travail seul et en plus les dieux sont pas toujours coopératifs quand on chercher des réponses claires sur quelque chose, je m’en suis rendus compte dernièrement que ça pouvait être perturbant. Quand on attend une réponse claire et qu’on vous montre des objets ou des événements en image pas toujours claire, qu’on entreprend un voyage et qu’au finale les réponses se sont des énigmes ou des phrases poétiques. C’est quelque chose qui peut être problématique dans certains cas. Ma mère a une relation réciproques avec son arrière grand-mère elle reçoit des visites et des messages parfois, de même nature en poème ou en énigme. C’est quelque chose qui était devenu routinier pour moi.
Du coup j’ai essayé de mettre en place une sorte de prèrituel ou de travail préliminaire à un rituel ou j’effectue une sortie de corps. J’ai commencé un travail avec une pierre d’Hématite, c’est une pierre noire avec un reflet argenté, je suis assez sensible aux énergies des pierres. Je me suis concentré sur ce travail, ressentent la pierre et ses propriétés ésotériques, en particulier le côté ancrage et protection-isolation, les liens avec le chakra racine dans la culture Védique. Et du coup le nom Hématite nous vient du mot latin « haematites » dérivé du grec « haima » qui signifie sang. Je me suis concentré sur la part de mon sang qui était en lien avec les divinités que je cherchais à contacter. C’était une forme de visualisation avancer un peut comme nos méditations des deux pouvoirs dans nos rituels dans un état de transe léger.
J’ai réussi à obtenir ce que je voulais les premières fois en verbalisant aussi clairement mes intentions avant de faire une de mes sorties. Et ça à bien fonctionner, je me suis rapprocher de Manannan, de Brighidh, du Dagda et je chercher toujours à contacter Oghma. Bien sur Morrigoù ou la Cailleach bheur j’ai toujours eu un contacte assez facile avec elles. Je travail encore là-dessus. Pour me rapprocher d’Oghma j’ai même ressortie un jeux d’Ogham en tarot, ça marche mieux en me concentrait sur les arbres que sur le dieu en question avec moi, dans la culture de foyer Norse avec les runes je rentre en contacte avec Odin avant de pratiquer et c’est une des choses qui facilite les présages. Les tarots en générale c’est assez bien aussi.
Et quand j’ai effectué ce travail pour me rapprocher des divinités celtiques que je voulais contacter. J’ai reçu des visites de divinités qui n’avais rien à voir, je sortais et dans cette espace entre les mondes j’ai vu deux esprits un avec la peau sombre comme celle d’un indien et l’autre comme une peau d’une personne malade, le temps gris-vert leurs visages ressemblaient aux visages de deux singes. Ils voyageaient dans le vent comme sur un brouillard portaient des vêtements amples sombre aussi. Je n’ais pas eu de message de leur part ils sont venu trois fois, du coup j’ai eu deux visites de leurs parts, j’ai compris ensuite qu’il s’agissait de Fujin et Raijin, du coup j’en ai parlé avec mon mentor. Je leur ai écrit un bardit pour eux et puis maintenant quand je vois ou que je sens une visite de leur part je leur fait une offrande dans la partie Outdwellers de notre orthopraxie. J’avais un petit doute et Jon Drum m’a expliquer que l’on peut travailler avec n’importe quel dieu chez nous sur notre autel domestique, mais que c’est pour un rituels publiques que les dieux Indo-européens sont obligatoires. Après je pense que comme je travail beaucoup en ce moment avec des techniques EMDR et des Méditations Bouddhistes ça pourrait être probablement une des raisons de leurs visites. J’ai aussi une attirance pour la culture Japonaise, c’est vraiment très beau sur certain aspect, il y a quelque chose de familier et de dépaysant en même temps, qui m’attire dans le Japon. C’est probablement la raison pour laquelle ils sont passé, je vais essayer de les contactés de nouveau ou du moins traiter ces visites avec respect. Les méditations Bouddhistes et l’EMDR avec les méthodes de travail de Natacha Calestreme, ça m’a vraiment beaucoup aidé pour mieux me comprendre et j’ai découvert la source de tous mes problèmes. Il y a beaucoup de personne dans le druidisme qui ne veulent pas entendre parler de ce qu’on appelle le « développement personnel » alors bien sur ce n’est pas du druidisme et si ont a de telles pratiques, comme c’est mon cas c’est avant tout pour amélioré notre sociabilité, notre savoir être pour pouvoir justement travailler avec des dieux. Par exemple si vous avez peur de la mort ou que la maladie, la dégénérescence vous fais peur c’est probablement pas une bonne idée de travailler avec des divinités comme Morrigù ou Hel. Il est aussi important de savoir respecter nos limites surtout dans nos relations avec les autres. Si des personnes vous traitent mal ou colporte des ragots dans votre dos vous n’avez probablement plus d’obligation à maintenir la relation de travail avec eux. C’est la même chose avec les divinités, si une relation ne se fait pas ou si une des deux personnes souhaite mettre fin à l’échange « druide-divinité » il ne faut pas continuer la relation c’est l’idée ici d’avoir des actions justes dans nos relations, et c’est ce qui m'est arrivé avec Shoney quand la divinité à souhaiter mettre fin à notre relation j’ai brûlé toute les prières et le rituel que j’avais écrit pour elle. Je me rappelle de comment je me sentais, comme abandonner, c’est vexant c’est sur, et j’étais comme un amoureux éconduit par sa petite amie. Heureusement avec les dieux il y aussi de belles choses à vivre et ça vaut vraiment le coup. La déesse Freya vient assez souvent et j’ai du mal à m’en défaire, alors j’ai décidé de l’inclure dans ma pratique même si c’est les dieux celtes que je souhaite contacter. Je ne me sens pas de l’empêcher de venir et c’est une divinité importante pour moi.
Je me pose quand même la question à propos du travail que j’effectue avec ma pierre d’Hématite. Est-ce qu’elle fonctionne parce que je suis sensible aux énergies des pierres ? Dans ce cas là est-ce parce que j’ai l’habitude de travailler avec des pierres ? Sinon est-ce qu’elle marche indépendamment du travail que je fais avec ? Est-ce que ça marche parce que mon esprit est convaincu que ça marche sans que les énergies ou que ce que dégage la pierre n’entre en compte ? Ou est-ce que les dieux me voient sortir ma pierre, faire un travail préliminaire avec avant de faire une sortie et du coup ils ne viennent pas ?
Enfin à par Freya qui est souvent insistante…
C’est probablement un peut tout ça.
Du coup comme dans la vie nous devons savoir nous respecter et respecter l’autre dans la relation de Ghosti (aussi appeler « Fulltrui » ou « Xenios » suivant la culture de foyer).
Pour rentrer dans les détailles d’un rituel druidique :
Dans le druidisme de ADF ou ce que j’appelle parfois le « Druidisme Indo-Européen » il y a d’autres critères en plus de la notions de Ghosti, ou d’orthopraxie, nos rituels entrent dans un cadre plus globale de la vision du cosmos : Comment le cosmos avec l’ordre du corps du rituel (l’orthopraxie) comme cela à une importence sur ce que nous avons prévus de faire dans nos rituels. Tout ici est basé sur la vision qu'en avaient les indoeuropéens et les peuples celtes, notamment les gaels, nous retrouvons les mêmes choses dans d'autres cultures comme les grecs, les nordiques, les slaves ou les védiques et même s'il y a moins d'élément par exemple avec les gaulois, il est possible d'en venir aux mêmes conclusion sur c'est critères.
Nos révérends druides et les membres qui ont fini leur dedicant path travaillent avec tous avec les neuf principes centraux du rituel druidique, se sont des influences réelles ou supposés sur notre rituel et les façons dons les différents principes s’influencent entre eux.
Les neuf principes du rituel druidique sont les suivants :
- Ghosti - La relation réciproque invité-hôte.
- Rta - Il y a un ordre dans le monde, et nous en faisons partie.
- Polythéisme dur – Il existe de nombreux pouvoirs individuels.
- Triple Cosmos - Un cosmos en trois parties.
- Rituel centré – Nos actions se déroulent au centre de tout.
- Feu - Le druidisme est une religion du feu.
- Communication – Non seulement les Dieux peuvent nous entendre, mais ils peuvent aussi nous répondre.
- Affirmation du monde – Le physique est important et spirituellement complet.
- Pouvoir et responsabilité – Ce que nous faisons affecte le cosmos.
La vision du druidisme que nous avons est assez technique, je pense que si j’avais à expliquer notre vison et nos travaux à ce sujet pour définir ce que nous pratiquons je parlerais de druidisme Indo-européen, comme je l’ai déjà fais en Français, c’est moi qui le définis ainsi parce que ce n’est pas le druidisme de style Franc-maçon comme la Gorsedd, mais je pense que dans le druidisme que pratique l'OBOD avec son enseignement Esotérique il peut y avoir des éléments chez eux qui s'en rapproche, comme l'établissement d'un cercle avec les quatre points cardinaux ou l'affirmation que la paix reigne sur le rituel. Nous retrouvons des similitudes en Asatrù avec le Vé ou dans les traditions de sorcellerie comme la Wicca avec le cercle. Mais c’est aussi différent du Druidisme Gaulois avec un syncrétisme Védique, sauf peut être si on considère ça à travers le registre du Védisme et donc de la religion hindous. J'ai vu quand même de très bon druides gaulois pratiquer tout ça, ce qui est difficile avec cette culture de foyer c'est qu'il nous reste encore moins d'élément que les autres et beaucoup de personnes qui pratique ce druidisme iront chercher des choses dans les cultures de foyer gaélique et galloise en réalité. Pour nous nous voyons le druidisme comme une tradition technique et basé sur l’orthopraxie et nous mettons cette orthopraxie en avant le terme défini la notion de pratique spirituel juste. Et d’un autre côté chaque culture de foyer aura sont orthodoxie propre que chaque druide doit étudier à fond et nous avons des cours comme le dedicant path et les cours des différentes Guildes qui mettent ce travail en avant. Pour étudier l’orthodoxie de ma culture de foyer je me suis intéresser à la pratique de la religion reconstruite qui correspond à cette culture avec l’Asatrù et bien que ça peut être une bonne façon de faire pour étudier, vous trouverez sans doute plus facile de le faire avec des livres ou même aller au musé ou en bibliothèque ce qui peut aussi être de bonnes méthodes.
Dans la pratique des différentes cultures de foyer et dans le cadre du druidisme Indo-Européen les définitions suivantes tirées de notre site internet de ADF ne sont pas à considérée comme juste un simple ensemble de « choses auxquelles nous devons croire », c’est en revanche un ensemble d’hypothèses rituelles qui font fonctionner les structures rituelles druidiques dans nos cérémonies et dans nos dévotions quotidiennes. Ces neuf éléments abordent les mécanismes mêmes du druidisme et la façon dont les druides participent au cosmos par le biais du rituel.
Je vais vous mettre en source en bas : le lien vers le sujet original qui m'a servi de source pour écrire celui là il est en anglais sur un de nos sites internet de ADF.
Le rituel druidique est centré sur notre compréhension de l'hospitalité dans le monde indo-européen. Il repose sur l'idée de ghos-ti- , un mot proto-indo-européen qui illustre l'idée de réciprocité et la relation hôte-invité au sein d'un cosmos indo-européen. Ce que nous faisons dans le rituel informe également ce que nous faisons dans notre vie quotidienne, et nous cherchons à illustrer cet idéal réciproque dans toutes nos relations.
L'hospitalité a deux facettes : l'hôte bienveillant et l'invité gracieux. Un bon hôte veille à ce que son invité soit traité de manière appropriée, et l'invité gracieux veille à ne pas surcharger son hôte. L'invité et l'hôte sont tous deux responsables du maintien de la relation.
Il existe également le concept de « don pour don », où nous cherchons à donner aux Kindreds afin d'ouvrir une relation dans laquelle ils pourront nous rendre la pareille (non pas en sachant qu'ils nous rendront la pareille, mais dans l' espoir ). Nos interactions avec les Kindreds sont basées sur l'idée que « les mêmes mains qui se tendent pour donner se tendent aussi pour recevoir. »¹
Un « cadeau pour un cadeau » n’est pas un échange de personne à personne. Ce n’est pas « Je t’ai acheté un repas à 25 € hier : aujourd’hui, tu dois m’acheter de la nourriture pour 25 € ». Vous ne participeriez pas très longtemps à cette relation, et les Kindreds non plus. Une relation ghosti ressemble plus à un ami avec qui vous avez dîné tant de fois qu’aucun de vous ne se souvient à qui revient le tour de payer l’addition. Lorsque l’addition arrive, vous ne sortez pas vos feuilles de pointage et vos calculatrices pour essayer de déterminer qui doit quoi et qui a payé pour quel dernier repas ; au lieu de cela, une personne prend simplement l’addition et, si l’autre proteste, la réponse est toujours : « Oh, j’ai celui-ci. Tu peux prendre le suivant. » Dans ces cas, la relation a plus de valeur que le chèque pourrait l’être, et il est entendu que la deuxième personne apprécie tout autant la relation et aurait fait exactement la même chose si elle avait été un poil plus rapide.
Notre relation avec les Kindreds est une relation de réciprocité, un peu comme celle entre amis à la table du dîner, ou entre un invité et son hôte. C'est un sentiment ancien, que l'on retrouve même dans le Rgveda, où Agni (le feu) est décrit comme un rassembleur de la même manière qu'un invité rassemble la famille qui l'accueille au foyer.
Cette relation implique l'idée que nous pouvons nouer des relations avec les Kindreds : les dieux et les déesses, les esprits de la nature et les ancêtres sont tous intéressés et désireux de former ce genre de liens. Pour cette raison, nous cherchons à nouer ces liens par tous les moyens possibles : par des offrandes de louanges qui viennent du plus profond de notre cœur, par des offrandes de travail que nous avons accompli de nos mains, en pensant à eux et en nous tournant vers eux lorsque les temps deviennent difficiles.
Nous savons que les Kindreds trouvent de la joie dans ces relations et souhaitent les nouer comme nous. À cette fin, nous travaillons dur pour animer cette réciprocité par nos paroles et nos actes.
Rta est l'ordre de toutes choses. Il vient du mot védique qui désigne l'ordre du cosmos : toujours juste, toujours impartial, toujours équitable, inflexible et toujours correct.
Les traductions du mot varient : rta peut être traduit par « Vérité », « Ordre cosmique » ou « Loi cosmique », et chaque traduction est correcte dans certains cas et incorrecte dans d’autres. La raison pour laquelle nous utilisons rta au lieu d’un mot Anglais, d'un mot en Français ou même dans une langue celte comme le Breton, c'est qu’il n’existe tout simplement aucun mot qui puisse transmettre le sens que nous voulons transmettre avec notre reconstructionisme. Il existe des mots apparentés dans d’autres langues, comme orlog en vieux norrois et asha en indo-iranien, ou même la reconstruction proto-indo-européenne de xartus pourrait également être utilisée. Pour les besoins de la présente étude, cependant, nous utiliserons le védique rta pour notre communauté de ADF et nos pratiques de foyer. Vous remarquerez que pour une culture de foyer Gauloise, si nous avons la même approche que d'autres personnes en pensant qu'il suffirait de mettre un simple "-os" à la fin des mots pour les rendres historiques et correcte, "Xartos" pourait être une hypothèse pour cette culture de foyer. Nous pourrions même essayer de trouver une forme Bretonne avec "Ksartoz" ou "Ksartus" ou encore quelque chose d'approchant... Mais je pense qu'il est préférable de rester sur RTA.
Dans le Rigveda, on dit que le Rta est à l'origine de la naissance de l'aube, de la continuité des cycles du jour et de la nuit, du changement des saisons et de la séparation de la terre et du ciel. Il est divinement gardé et le divin est également lié par lui.
Dans nos rituels, nous cherchons à faire les choses correctement selon le RTA . Lorsque nous choisissons de faire les choses selon le RTA , nous choisissons de prendre les bonnes mesures dans le cosmos. Dans de nombreux cas, nous pourrions considérer cela comme une façon de suivre les traces des dieux, de les imiter ou de suivre leurs directives ou leurs exemples. On pourrait considérer cela comme une sorte d'alignement clair avec les Trois Kindreds et avec les forces qu'elles représentent dans le cosmos. Alors que dans les Védas, cela était marqué par des actions rituelles spécifiques à des moments rituels spécifiques sans possibilité de déviation, nous sommes beaucoup plus rapides et plus souples avec notre structure rituelle.
Malgré cela, nous cherchons toujours à nous conformer d’une certaine manière à l’ordre du cosmos. Il y a une façon de nous y conformer : cela fournit le premier niveau de structure et d’ordre dans ce monde chaotique. Le COoR est un exemple de (re)création du cosmos dans son ensemble. Du point où le rituel commence, jusqu’à la description du cosmos, en passant par la sacralisation et le peuplement de ce cosmos, et même dans les bénédictions déversées sur nous par les Kindreds, nous nous engageons dans une émulation du rta et suivons l’exemple que nous ont donné les Kindreds.
Nous nous conformons également au RTA en offrant des sacrifices. Le sacrifice est une partie vitale de notre cosmologie, et la participation au processus d'offrande de sacrifices est clairement quelque chose qui nous aligne avec les Kindreds. Souvent, nous suivons une formule qui nous est donnée par les Kindreds d'une manière ou d'une autre (parfois par l'intermédiaire d'un personnage trompeur, comme Prométhée, ou par imitation de la façon dont les dieux font des sacrifices).
Une troisième façon (mais pas la dernière) de se conformer à la RTA consiste à maintenir la Roue de l’Année. En respectant les périodes de l’année comme sacrées et en célébrant des événements clés tels que le retour du soleil, le déclin de l’été et des événements plus petits comme les phases de la lune, nous contribuons à maintenir et à poursuivre leur progression. Ce faisant, nous maintenons la RTA sur sa trajectoire, devenant nous-mêmes des agents de l’ordre cosmique et assurant sa persistance.
Le polythéisme dur signifie que nous adhérons très fortement à des visions du monde polythéistes, interagissant avec les différents pouvoirs et esprits du cosmos comme s'ils étaient des entités individuelles avec leurs propres pensées, désirs et motivations complexes. Plutôt que de penser que les divinités et les esprits sont des « archétypes », des « reflets d'une force unique omniprésente » ou des « réservoirs d'énergie », nous acceptons que les pouvoirs sont des êtres dotés de leur propre agencement et sont entièrement capables d'agir par eux-mêmes.
Les pouvoirs et les esprits que nous invoquons sont également limités. Plutôt que de les considérer comme omniscients (comme le Père Noël) ou omniprésents (comme le Brahman hindou), nous les considérons comme limités dans le temps et l'espace, ainsi que dans leur connaissance. C'est clairement ainsi que les anciens pensaient à leurs divinités, et on en trouve des exemples précis dans les mythologies du monde : au début de l'Illiade, Poséidon est « en Éthiopie », ce qui permet à la flotte grecque de naviguer ; et dans le Rgveda, Varuna, gardien du rta , a besoin d'espions pour s'assurer que l'ordre cosmique est respecté par les humains.
Cette hypothèse rituelle nous aide également à donner un sens rationnel à ce que nous faisons. Si les dieux et les esprits ne sont que des seaux d’énergie, pourquoi leur faire des sacrifices ? S’ils sont tous des facettes d’une seule et même « vérité », pourquoi n’en invoquer qu’un ou deux lors des offrandes clés ? S’ils n’ont pas le pouvoir de penser par eux-mêmes, pourquoi leur demander quoi que ce soit ? En partant du principe que le monde est peuplé d’êtres individuels, nous sommes également libres de supposer que ces êtres se soucient de nous, qu’ils sont disposés à nouer des relations avec nous et que nous avons affaire à une divinité qui s’intéresse à notre bien-être et s’y investit.
Il convient de noter dans cette section une remarque essentielle : l'ADF et le druidisme en général ne requièrent pas que vous ayez une croyance spécifique sur les dieux et les esprits. Ce dont nous discutons ici est plutôt un ensemble d'hypothèses rituelles qui font que nos rituels fonctionnent . Il n'y a pas de règles concernant votre croyance : si vous préférez les archétypes de Jung ou la vision hénothéiste de la divinité du « dieu au-delà des dieux », c'est formidable et merveilleux. Le problème se résume à la pratique : pour que nos rituels fonctionnent dans la vision du cosmos que nous avons, le polythéisme dur est une hypothèse centrale.
Dans le rituel druidique, le cosmos est divisé en trois parties. La nature de ces trois parties et les personnes qui les habitent importent bien moins que leur nombre réel.
Nous pensons souvent au monde comme aux cieux, au monde intermédiaire et au monde souterrain, mais ce ne sont pas les seules options. Elles sont cependant devenues notre division la plus couramment utilisée, principalement en raison de l'accent général mis sur l'IE occidental au sein de l'ADF et d'un manque de bonnes ressources pour le rituel celtique.
En plus d'un cosmos triple, nous représentons cette triplicité par un triple centre. En tant que druides, nous représentons le plus souvent notre centre par un feu (qui soutient et agit comme une porte vers le royaume le plus élevé), un puits (qui jaillit du royaume le plus bas et agit comme une porte vers celui-ci) et un arbre, un pilier, une montagne ou un autre axis mundi (qui sert de centre des mondes et de chemin entre eux). Je vais vous en dire plus sur la fonction de ces symboles et du triple centre dans la partie suivante.
Les trois divisions indo-européennes du cosmos les plus courantes qui peuvent être utilisées dans les rituels sont les suivantes :
Monde Souterrain, Monde du Milieu, Monde céléste
C'est de loin l'image cosmique la plus courante que nous voyons dans les cultures et religions indo-européennes, illustrée en particulier par les Grecs classiques. Dans cette conception, les âmes des morts vont dans le Monde souterrain une sorte d'Enfer, nous restons dans le Monde du Milieu et le Monde céléste qui sont peuplés de divinités (et de certains ancêtres héroïques). Cette conception est particulièrement courante chez les Indo-Européens occidentaux, et la division (bien que pas nécessairement les mêmes attributions de « qui va où ?») est commune non seulement dans les tribus méditerranéennes des Grecs et des Romains, mais aussi dans les tribus du Nord, où le monde est clairement divisé en Asgard (et les autres royaumes en haut) et en Helheim (et d'autres royaumes comme Nilfheim), et avec Midgard au centre.
Terrestre, Atmosphérique, Céleste
Cette division se retrouve notamment dans les Védas et décrit un cosmos très différent de la division précédente. Dans ce cosmos, il n'y a pas de monde souterrain, mais la face de la terre (considérée comme en forme de disque) est le « plus bas » des mondes : même le soleil, après avoir terminé son voyage, ne passe pas « sous » le disque terrestre pour réapparaître au matin, mais s'assombrit et revient par le même chemin. Certains dieux, comme les dieux du feu, les boissons sacrées et les rivières résident dans le royaume terrestre. Le royaume atmosphérique est le royaume des nuages, et certaines divinités (les dieux de l'orage, les dieux de l'eau et certains dieux du feu) y résideraient. Le royaume céleste, au-delà des nuages et de la voûte des étoiles, comprend de nombreux autres dieux et esprits qui incarnent des phénomènes célestes (comme le soleil ou l'ordre cosmique), ainsi que les ancêtres.
Terre, Mer, Ciel
Trouvée particulièrement dans les terres celtiques, cette division est également devenue une sorte d'« axe horizontal » qui divise le monde intermédiaire ou le royaume terrestre pour correspondre à l'« axe vertical » des Enfers, du Monde intermédiaire et des Cieux, malgré le fait que cette triplicité soit clairement une division cosmique (en particulier pour les Celtes continentaux, qui juraient par ces forces), et il existe des formes mieux attestées d'axes horizontaux dans presque toutes les religions indo-européennes : les cinq provinces d'Irlande, les quatre nains de direction en nordique, les quatre vents dans les religions méditerranéennes et les sept points ou lieux du védisme.
Il existe une légende Zuni selon laquelle lorsque la raie aquatique reçut des pouvoirs magiques du Père Soleil, elle étendit ses quatre pattes sur les eaux.
Sa jambe avant droite s'étendait d'abord vers le nord-est, lieu du lever du soleil au solstice d'été ; sa jambe avant gauche s'étendait ensuite vers le nord-ouest, lieu du coucher du soleil au solstice d'été ; sa jambe arrière gauche s'étendait ensuite vers le sud-ouest, lieu du coucher du soleil au solstice d'hiver ; sa jambe arrière droite s'étendait ensuite vers le sud-est, lieu du lever du soleil au solstice d'hiver.
Là où son cœur reposait alors se trouvait le « Centre Place », le centre de la terre entourée par les quatre mers et le cœur de la Terre Mère. C'est sous ce centre, sous le cœur de la raie d'eau qui est le cœur de la Terre Mère, que le village de Zuni a été établi.
Au centre du village se trouve un autre centre. Il s'agit d'un autel permanent dans la maison du grand prêtre, où repose un rocher en forme de cœur (connu sous le nom de « cœur du monde »). Dans ce rocher se trouvent des artères qui rejoignent les quatre points du solstice.
Ces centres, il est facile de le voir, forment une série de centres qui sont à la fois superposés les uns sur les autres dans un effet de superposition évident et également tous identiques dans leur superposition. Aucun de ces centres ne peut exister sans les autres, et ils semblent se former les uns autour des autres dans des anneaux de plus en plus resserrés. Chaque centre est lui-même unique ; chaque centre est aussi tous les autres centres.
Eliade indique que la religion elle-même est une force d'orientation, une force qui nous donne un point focal à partir duquel nous pouvons donner un sens au monde. Lorsque nous sommes dans un état profane, qui n'est pas sacré, nous n'avons aucun point de référence. C'est seulement par la percée du sacré dans le monde profane, la hiérophanie, que l'orientation est possible. « L'hiérophanie révèle un point fixe absolu, un centre. »
C’est la découverte de ce point fixe, de ce centre, qui nous permet de donner un sens au monde. Si la religion consiste effectivement à trouver des moyens de nous orienter, de nous situer par rapport à tout le reste, alors nous devons trouver ces centres, même si nous devons les créer. La création de ces centres est comparable à la fondation du cosmos.
Les centres eux-mêmes sont différents du reste du monde. Ce sont des lieux qui permettent cette orientation, une orientation que le monde profane ne peut pas fournir. Beaucoup d’entre nous connaissent l’ axis mundi , ou l’axe du monde d’Eliade. Ces piliers cosmiques ne peuvent exister, selon Eliade, qu’au centre de l’univers, et tout s’étend autour d’eux. Il soutient le ciel et trouve ses racines au plus profond de la terre, et sa présence n’est pas une force d’ordre, mais une rupture, une déchirure dans la structure du monde profane qui permet au sacré de se déverser et de détruire l’homogénéité de l’espace.
La destruction de l'espace homogène est rendue possible par des ouvertures vers d'autres mondes, permettant le voyage et la communication entre eux. Dans le cas des Zuni, il existe quatre mondes supérieurs et quatre mondes inférieurs auxquels l'axe mundi permet l'accès. Le temps commence également au centre, et le temps mythique existe aux confins de leur cosmos.³
Dans la cosmologie druidique, nous constatons que le centre du monde est composé de trois parties : le puits, le feu et l'arbre sacré. Nous pensons souvent à l'arbre comme à l' axe du monde , mais il n'est pas le seul centre du rituel. En effet, tous les sanctuaires sont un centre, et ils se combinent pour former le centre. Le centre n'est pas complet avec seulement l'arbre, car même si l'arbre pousse haut et est profondément enraciné, il ne peut pas dévorer nos sacrifices comme le fait le feu, ni porter nos voix jusqu'aux profondeurs de la terre comme le fait le puits.
Le centre doit plutôt utiliser toutes les parties des sanctuaires : le puits, le feu et l'arbre. Mais au-delà de cela, il y a aussi le centre de la terre, le cœur de la Terre Mère, sur la poitrine de laquelle nous construisons notre feu, enracinons notre arbre et creusons notre puits. Nous établissons le centre au-dessus de son cœur, au-dessus du centre de la terre.
Le bosquet lui-même possède un centre, le lieu au milieu de ces membres du bosquet réunis où se concentrent les énergies et le centre du rituel. Les uns dans les autres, nous trouvons notre propre orientation, notre propre centre : il n’y a pas de centre plus fort, pas d’axe plus large, pas de hiérophanie plus puissante que celle d’un bosquet qui se tient ensemble, s’oriente les uns par rapport aux autres et trouve sa place dans les centres que les autres peuvent offrir.
Mais le plus important est un autre centre qui doit non seulement être trouvé, mais sans lequel le rituel ne peut avoir lieu : le centre de nous-mêmes. Chacun de nous, dans son propre cœur, doit trouver le centre de son être, le centre intérieur qui lui permet de se tenir au centre, d'être son propre axis mundi . De nous, toutes choses rayonnent, et en nous-mêmes, nous pouvons découvrir une faille entre le sacré et le profane.
Si nous ne parvenons pas à trouver le centre de nous-mêmes, si la hiérophanie de notre cœur ne peut être vue, alors les autres ne peuvent pas la trouver en nous. Si le bosquet ne peut pas s’orienter en combinant ces centres, alors il ne peut pas trouver le centre de la terre, le battement de cœur de la Terre Mère. Si nous ne pouvons pas nous orienter vers ce centre, alors nous ne pouvons pas orienter nos sanctuaires, et le Puits, le Feu et l’Arbre ne se trouveront pas au centre des mondes.
Les centres ne ressemblent à rien d’autre dans un rituel : ils se trouvent là où nous les établissons. Oui, ils peuvent apparaître naturellement, et il y a des endroits où un centre est plus susceptible d’apparaître que d’autres, mais pour vraiment faire le travail de la magie, nous devons apprendre à les établir, à les placer les uns au-dessus des autres, à les mélanger et à maintenir leurs distinctions. Nous devons les trouver en nous-mêmes, soit par la méditation, soit par un rituel, et nous devons apprendre à utiliser le point de référence créé par notre propre centre pour nous orienter vers les autres centres qui nous entourent.
Comme l'a dit Joseph Campbell : « Le centre est partout ; la circonférence n'est nulle part. »
Parmi les trois portes communes du Centre Sacré, c'est le Feu qui est le plus important dans le rituel et la cosmologie druidiques. Il est clair que, comme les religions indo-européennes orientales, la nôtre s'est développée en un culte du feu.
C’est une bonne chose et c’est raisonnable. Les rituels peuvent avoir lieu sans puits, arbres, portails et puits creusés dans le sol, mais si nous résumons les choses essentielles à notre religion, la seule chose sans laquelle nous ne pouvons pas adorer est une représentation du feu. Sans feu, c’est comme si nous étions les mains vides lorsque nous invitons les esprits et les puissances : nous ne pouvons leur offrir aucun moyen de se réchauffer, nous ne pouvons rien leur offrir pour apaiser leur faim ou leur soif, et nous n’avons aucun symbole autour duquel construire un centre. C’est pourquoi il est juste de dire une prière au feu chaque fois qu’on allume un feu, et l’allumage d’un feu est une prière en soi.
Le feu traverse également les trois divisions du cosmos : allumé sur la terre, ses flammes jaillissent dans l'atmosphère, et la colonne de fumée qui en résulte soutient le royaume céleste. Le feu est intimement lié aux eaux célestes, dont on dit souvent qu'il naît d'elles.
Notre Bosquet cite souvent un verset extrait du Rigveda : « Prions avec un bon feu ». Cette phrase, tirée du RV I.26.8, signifie beaucoup de choses pour notre Bosquet. Elle évoque non seulement un feu de piété en nous, où nous allumons ce feu religieux ou spirituel, mais aussi le feu physique devant nous, auquel nous faisons des offrandes, donnant un ordre à chacun : un qui nous dit comment nous comporter dans le rituel, et un qui dit au feu comment se comporter également. En « priant avec un bon feu », nous reconnaissons à la fois le feu intérieur et le feu extérieur, la piété de notre croyance et de nos actions : nous ne nous présentons pas devant nos dieux les mains vides.
Le feu est intimement lié au sacrifice. Agni, le dieu du feu védique, non seulement dévore le sacrifice, mais il appelle les dieux à s'asseoir sur l'herbe sacrificielle, et il transfère le sacrifice au reste de l'armée des dieux et des déesses, qui (dit-on) ne peuvent être exaltés sans lui.
Ce n’est pas non plus une coïncidence si, de tous les dieux védiques, Agni est le plus étroitement lié aux humains et à la relation hôte-invité. La présence continue du feu dans les foyers de nos ancêtres indo-européens explique pourquoi il en est ainsi. Dans tout le spectre indo-européen, le feu est considéré comme un ami de l’humanité, appelé un bon invité, et lié aux ancêtres (qui ont allumé le feu avant nous). Il n’y a pas de chose sacrée qui soit plus souvent invitée dans la vie de ceux qui suivent une religion indo-européenne en général, et le druidisme en particulier.
Dans le rituel zoroastrien, les deux objets de culte fondamentaux sont toujours le feu et l'eau, tous deux offerts lors du rituel quotidien du yasna . Ce rituel vise à purifier le feu, appelé fils du Seigneur de la Sagesse et placé au sud de l'enceinte rituelle, qui est le lieu de la bonté et de la générosité.
À bien des égards, le feu est le pendant du prêtre, une sorte d'exemple que nos propres prêtres doivent suivre. En amenant les divinités sur le lieu du sacrifice, en transmettant l'offrande et en connaissant les modalités du sacrifice, le feu est le prêtre parfait.
Les feux jouent également un rôle essentiel dans l'organisation du cosmos (comme le fait le prêtre dans les religions indo-européennes), et cela se voit particulièrement dans l'utilisation du feu pour rendre un lieu habitable et le placer sous la domination des humains. Lorsqu'il arriva pour la première fois en Islande, Thorolf Mostrarskegg délimita son territoire puis mit le feu aux frontières afin de revendiquer la terre comme la sienne. Il n'y a pas de moyen plus clair que d'allumer un feu pour informer tous les Pouvoirs et tous les Esprits que nous sommes ici et que nous sommes prêts à recevoir les Kindreds comme nos invités.
Et donc nous disons :
Au centre brûle une flamme vivante.
LA Communication :
Le rituel druidique repose non seulement sur l'idée que les Kindreds sont réceptifs à nos voix, acceptent nos dons et sont intéressés par une relation avec nous ; mais aussi qu'ils nous répondront, nous offriront des cadeaux en retour et continueront cette relation avec réciprocité. Plus important encore, les Kindreds nous comprennent lorsque nous communiquons avec eux et nous ont donné des moyens de les comprendre lorsqu'ils communiquent avec nous.
Chaque rituel druidique invite les Puissances à poser des questions sur notre relation. Ces communications prennent de nombreuses formes et utilisent de nombreux types de symboles différents : oghams, runes, cartes d'oracle, augures et cartes de tarot ne sont que quelques-unes des méthodes qui peuvent être utilisées dans nos rituels.
Ce qui est souvent le plus important n’est pas nécessairement le type de symbole utilisé, mais plutôt une connaissance intime de ces symboles et une connaissance de ces symboles partagée avec les puissances. La communication fonctionne dans les deux sens : les deux parties de la conversation doivent comprendre non seulement les symboles utilisés pour communiquer, mais aussi la manière dont ces symboles sont interprétés par l’autre partie. Cela signifie qu’il nous appartient de choisir une forme appropriée aux puissances et à nous-mêmes, et d’étudier cette forme suffisamment en profondeur pour que, lorsque le symbole est dessiné ou que l’oiseau vole du sud au nord, nous connaissions et comprenions le message tel qu’il est censé être compris.
Il existe plusieurs méthodes pour prendre un présage lors d'un rituel, et les questions varient d'un bosquet à l'autre et même d'un druide à l'autre. La plupart poseront trois questions. Three Cranes Grove, ADF, utilise cet ensemble :
Nos offrandes ont-elles été acceptées ?
Quelles bénédictions les puissances offrent-elles en retour ?
Quels autres besoins les puissances ont-elles de nous ?
Nous avons posé ces questions parce qu’elles semblent nous apporter les réponses les plus détaillées que nous puissions rechercher. Les Puissances nous disent non seulement si le rituel s’est bien déroulé, mais aussi quelles bénédictions nous pourrions recevoir dans la coupe et quelles autres instructions elles pourraient avoir à nous donner. C’est en raison de l’ampleur des réponses possibles que notre Grove a conservé ce format.
D'autres bosquets posent une série de questions différentes, ce qui change un peu l'orientation du rituel :
Quelles bénédictions les ancêtres nous offrent-ils ?
Quelles bénédictions les Esprits de la Nature nous offrent-ils ?
Quelles bénédictions nous offrent les êtres brillants ?
Les trois questions ci-dessus partent de l’hypothèse que les puissances ont accepté les sacrifices consentis et offriront des bénédictions en échange des dons.
Hemlock Vales Protogrove, ADF, a opté pour un hybride, dans lequel quatre questions sont posées aux Kindreds :
Nos offrandes ont-elles été acceptées ?
Quelles bénédictions les ancêtres nous offrent-ils ?
Quelles bénédictions les Esprits de la Nature nous offrent-ils ?
Quelles bénédictions nous offrent les êtres brillants ?
Cela résout bien sûr les problèmes liés aux trois questions alternatives énumérées ci-dessus, et supprime également le format « trois questions » si populaire (parfois, c'est agréable que les choses ne viennent pas toujours par trois).
Pour les rituels de la Lune du Druide de notre Bosquet, nous posons un ensemble différent de trois questions, conçues pour apprendre différentes choses sur notre Bosquet :
Quel est notre chemin ?
Sur quoi le Bosquet devrait-il se concentrer jusqu'à la prochaine Lune Druidique ?
Sur quoi chaque individu devrait-il se concentrer jusqu’à la prochaine Lune Druidique ?
L’idée avec ces questions était d’examiner comment nous avons agi dans le passé, de considérer où nous allons en tant que Grove dans le futur et de réfléchir à la manière dont nous, en tant qu’individus, pouvons travailler dans nos propres vies pour le mois prochain.
N'oubliez pas non plus que les réactions négatives doivent toujours être considérées comme une possibilité bien réelle. Résistez à l'envie de transformer un mauvais présage en un bon présage et faites toujours confiance à votre premier instinct. Pour un présage très effrayant, vous pourriez penser à lancer une pièce de monnaie. Rien ne dit « honnêteté » comme augmenter les chances d'un mauvais présage !
Cet aspect communicationnel du rituel druidique dépend en grande partie du principe du « polythéisme dur » évoqué ci-dessus. Les Pouvoirs individuels ont la capacité de communiquer avec nous, d’exprimer leurs opinions et d’améliorer leurs relations avec nous grâce à un ensemble de symboles que nous partageons. Il s’agit également d’une autre « hypothèse rituelle » qui fait partie intégrante du fonctionnement de nos rituels. Quelle que soit la façon dont vous voyez la divination (en tant que communication avec votre propre subconscient, comme moyen d’accéder aux archives akashiques ou toute autre théorie), dans nos rituels, la divination se déroule entre nous et les Pouvoirs, c’est en fait une véritable communication avec des êtres réels, où nous posons une question et recevons une réponse.
Le rituel druidique, comme mentionné ci-dessus, est fermement ancré dans la Terre Mère. Il ne s’intéresse pas aux mondes intérieurs ou à l’atteinte d’un plan spirituel supérieur, mais au perfectionnement de ce monde afin d’amener le spirituel dans le physique. Notre préoccupation pour le physique s’étend même à ceux qui nous entourent : le druidisme concerne notre communauté tout entière, que cette communauté soit composée d’autres humains, de plantes, d’animaux ou d’esprits.
Dans la vision druidique du monde, chaque personne, plante, animal et esprit est important pour l'ordre du monde : chacun joue un rôle dans notre propre RTA et dans l'ordre cosmique dans son ensemble. Lorsque nous faisons un sacrifice à notre feu, nous sommes liés à ceux qui ont fait un sacrifice avant nous et à ceux qui feront un sacrifice après nous. Le rituel est un événement de construction de communauté entre les humains et les Kindreds.
La manière la plus simple de communiquer avec les Kindreds est la prière, mais l'offrande est si étroitement liée à l'idée de prière que nous ne pouvons pas commencer à discuter de l'une sans l'autre. L'offrande, bien sûr, est l'acte d'apporter des cadeaux aux Kindreds afin d'établir une relation *ghosti. Apporter des choses auxquelles nous accordons de la valeur aux Kindreds, et savoir qu'ils les apprécient également (car ils jugent bon de répondre à nos offrandes par des bénédictions) indique que le physique est sacré, tout comme le spirituel.
Si nous faisons des offrandes, c’est en partie parce qu’il n’existe pas de réelle distinction entre le physique et le spirituel pour les néo-païens. En effet, les meilleurs sacrifices sont en quelque sorte « touchés » par des mains humaines (d’où l’utilisation d’argent travaillé plutôt que de minerai brut, de plantes cultivées plutôt que de fleurs sauvages cueillies, de poésie inspirée par Dieu plutôt que d’awen pur, et l’utilisation historique d’animaux domestiques plutôt que d’animaux sauvages). Ce monde est celui qui nous intéresse : la Terre Mère, le centre sacré et les Kindreds sont tous mieux décrits comme faisant partie intégrante de ce monde physique. Par conséquent, l’idée que les offrandes physiques pourraient ne pas être les bienvenues est étrangère à notre conception de néo-païens. En effet, l’acte d’offrande est indiscernable de l’acte de prière : chaque prière est une offrande, et chaque offrande est une prière.
Il est également important de noter que l’espace physique du rituel, y compris les objets apportés de l’extérieur, peut être considéré comme sacré. Tout comme un sacrifice doit être en quelque sorte « fait par l’homme » pour montrer notre attention et l’importance de la tâche de créer le don, les outils que nous apportons et le centre sacré que nous créons font tous clairement partie du cosmos pendant le rituel. Alors que dans certaines traditions, il existe une ligne claire entre ce qui est « sacré » et ce qui est « profane », même en dehors du contexte rituel (voir, par exemple, l’interdiction d’utiliser un athamé pour couper quoi que ce soit de physique dans la Wicca, dans ou hors de l’espace rituel), un instrument rituel dans le rituel druidique n’est pas quelque chose qui doit toujours être conservé dans le domaine du sacré. Dans certains rites de récolte, une faucille est utilisée pour couper une gerbe de blé : il ne s’agit pas d’une récolte symbolique, mais d’un acte physique qui est un petit exemple de la récolte qui est maintenant terminée.
Nos rituels ne sont pas construits sur des symboles, mais plutôt sur des exemples. Plutôt que de signifier quelque chose dans le cosmos, nous reconnaissons que chaque partie du centre sacré est constituée de la « matière » du cosmos. Tout comme un morceau de tissu ne symbolise pas le tissu, mais est un morceau du tissu lui-même, nos objets et outils rituels ne sont pas des symboles, mais de véritables échantillons de réalités cosmiques. Dans nos rituels, l’Arbre n’est pas un symbole de l’Arbre du Monde, mais son bois est une partie de l’Arbre du Monde cosmique. Les eaux du Puits ne symbolisent pas les eaux cosmiques, mais elles sont tirées des Eaux cosmiques. Le Feu au centre de notre rituel n’est pas un symbole du Feu cosmique, mais plutôt une étincelle qui illustre le Feu cosmique.
La façon la plus simple de voir les choses est de comparer la façon dont nous parlons du centre sacré dans les rituels avec la façon dont nous parlons du drapeau d’un pays. Lorsque nous parlons du puits, nous l’appelons « œil et bouche de la terre », « chaudron d’inspiration » et nous lui demandons de « couler en nous ». Nous ne parlons pas de ce qu’il « représente » ou de ce à quoi il « ressemble » ; nous parlons plutôt de ce qu’il est. Lorsque nous parlons du drapeau d’un pays, nous parlons de la signification des couleurs et de ce que le drapeau dans son ensemble représente.
En louant les choses du monde, nous louons également les esprits qui habitent ce monde et les êtres qui l’ont créé.
En nous tenant au centre des mondes, nous avons la capacité d’influencer toutes choses et tous les temps. Nous nous tenons ici au pied de l’Arbre du Monde, le Feu brûlant avec éclat et élevant nos paroles vers les cieux, tandis que le Puits résonne de nos voix et les fait descendre jusqu’au monde d’en bas. Tout dans le rituel est un morceau du cosmos, actif et présent d’une manière que nous pouvons influencer.
Lorsque nous faisons appel aux Kindreds, ils viennent à notre feu. Ils écoutent nos paroles et reçoivent nos sacrifices. Dans le cadre du pacte de culte, ils nous offrent des bénédictions en retour. La Terre Mère, que nous aimons et honorons, se voit offrir un sacrifice afin qu'elle nous soutienne et nous garde tout au long du rite, comme elle le fait chaque jour de notre vie. Nous faisons appel à de vieux pactes et à de longues relations avec divers êtres, y compris le Gardien, à qui nous faisons confiance pour nous guider et nous protéger pendant que nous marchons sur ces voies ancestrales. Nous affectons le cosmos de manière puissante chaque fois que nous pénétrons dans un espace rituel.
Il est important de noter, cependant, que lorsque nous faisons ces choses, nous avons également un impact sur nous-mêmes et sur nos communautés. Nous faisons partie du cosmos et du monde.
Parce que tout ce que nous faisons affecte le cosmos, il est important de nous rappeler que nous devons être de bons hôtes et de bons invités. Notre courage à pratiquer la magie dans le cadre d’un rituel doit être tempéré par l’intégrité nécessaire pour pratiquer la bonne magie. Quoi qu’il en soit, se tenir dans un rituel ne concerne pas l’individu qui fait le travail, mais les relations formées et renforcées par le travail effectué. L’ADF enseigne les Neuf Vertus Païennes, et lorsque nous pratiquons un rituel, nous devons en rester conscients, car chacune affecte le cosmos ainsi que le soi.
Les neuf vertus païennes sont la sagesse, la piété, la vision, le courage, l’intégrité, la persévérance, l’hospitalité, la modération et la fertilité.
La sagesse est le croisement entre la connaissance de ce qui est juste et la prise de décision de faire ce qui est juste. En comprenant les schémas du cosmos et en choisissant une action qui lui correspond, nous avons fait un usage approprié du pouvoir que nous offre le rituel.
La piété est l'intersection entre la croyance et l'action juste, l'accent étant mis sur l'action juste. La piété elle-même est l'accomplissement d'une action qui est juste dans le cosmos. C'est l'observance et le travail en réciprocité avec les êtres qui peuplent les mondes.
La vision est la capacité de voir ce qui est juste dans le cosmos, de comprendre les connexions entre les choses et de comprendre où mènent ces connexions.
Le courage , c'est « faire ce qui doit être fait », surtout face à la peur. Ce qui doit être fait n'est pas toujours facile, ni toujours évident ; cependant, la vision et la sagesse aideront à décider de la bonne voie à suivre.
L'intégrité , c'est être « entier ». Cela signifie être interne (bien manger, faire de l'exercice et rester en bonne santé), communautaire (participer au monde d'une manière qui profite aux autres) et cosmique (maintenir les accords et les relations, tenir parole et faire des sacrifices). Ce n'est qu'en étant en bonne santé que nous pouvons accomplir des rituels ; ce n'est qu'en cherchant à aider les autres par le biais du rituel que nous pouvons accomplir des rituels avec sens ; et ce n'est qu'en faisant un acte de sacrifice et en tenant parole que nous pouvons interagir pleinement avec les Kindreds.
La persévérance consiste à affronter l'adversité et à la surmonter. C'est la manifestation de la motivation, le résultat final du désir de faire quelque chose de bien dans le cosmos.
L'hospitalité , comme nous l'avons vu, est une vertu centrale dans le rituel : c'est la relation *ghosti- , où nous entrons dans un partenariat joyeux avec les Kindreds et leur offrons cadeau pour cadeau, sacrifice pour bénédiction, et ils entrent dans cette relation avec une joie égale.
La modération, c'est la connaissance des limites et de la nécessité, c'est la recherche de l'équilibre dans nos vies. C'est la joie de l'ordinaire et la recherche du spirituel.
La fertilité ne se limite pas aux idées créatives, mais à la créativité entretenue. Elle n'existe pas dans les projets inachevés, mais dans le résultat final des projets.
Ces neuf vertus païennes s’appliquent directement à ce que nous faisons dans le rituel. Il est essentiel de les garder dans notre cœur et d’en tenir compte dans nos actions. Il ne s’agit pas de nous, mais de ce que les choses soient justes dans le cosmos. Il s’agit du RTA . Faisons ce qui est juste avec le pouvoir que nous avons dans le rituel, car c’est seulement alors que nous pourrons faire ce qui est juste.
Source des neuf principes du rituel druidique : https://www.adf.org/articles/cosmology/nine-tenets.html
Par Eikthyrnir Odinson
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